Trauma

Résumé de l'éditeur

La balle qui a tué la femme de Ian Mallory a également plongé ce dernier dans le coma. Trois ans plus tard, il se réveille, atteint d’une étrange pathologie : il vit ses émotions en différé. Séduits par l’idée d’un agent dénué d’états d’âme, la NSA lui propose d’exécuter, en échange d’informations sur le meurtre de sa femme, les missions les plus extrêmes. Ian accepte, mais sans se départir de son style très particulier. Car, contrairement à ce que pensent ses employeurs, il reste humain… à quelques heures près !

Mon avis 

 

J’ai énormément apprécié les dessins qui sont extrêmement bien travaillés. Les visages sont expressifs. Les couleurs peuvent données, par moments, une impression d’angoisse. Lorsque cela est nécessaire le dessin prend vie, prend du mouvement et on se laisse emporter dans l’aspiration laissée par les voitures, dans la course-poursuite finale notamment. La représentation de l’accident qui déclenche l’histoire est assez terrible. Le sang a jailli de partout.

L’histoire, quant à elle, est celle d’un homme totalement déboussolé après le meurtre atroce de sa femme enceinte. On voit ses efforts pour se reconstruire en tant qu’homme, en tant qu’être humain. Il doit réapprendre à vivre. Il doit essayer d’oublier, mais cela est difficile. Son exutoire : écrire des thrillers. Mais du jour au lendemain, il passe de l’autre côté de la barrière et tente de camoufler un meurtre. Il le fait de façon très froide, le stress et l’horreur de la situation le frappant quelques heures plus tard. Il va se laisser embrigader par la NSA qui ne désire qu’une chose : utiliser son traumatisme nerveux à des fins d’espionnage. Seul Ian peut commettre des crimes avec un énorme sang-froid sur l’instant…

L’histoire est servie par des dialogues acérés qui mettent du piment dans le récit.

En conclusion : bon moment de détente