Ravage
Auteur : René Barjavel
Editeur : Gallimard
Collection : Folio
Date d'édition : 1995
313 pages
Résumé : Paris 2052; dans une France où la Ville prospère , où le Progrès de l'homme éclate, où l'électricité, devenue indispensable, a même remplacé l'agriculture, tout semble possible et l'Homme n'a même plus peur de la mort. Pourtant, après une formidable panne électrique, la ville est brusquement plongée dans le chaos.
Un panique effroyable prend les Parisiens, laissant les hommes en proie à leurs instincts les plus primaires: égoïsme, folie, pillages, tuerie, barbarie...
Mon Avis
J'ai, tout d'abord, choisi de lire ce livre pour le challenge SFFF organisé par Snow ainsi que pour le Défi de Yuka (session sur les classiques).
Je ne garde que des bons souvenirs de « La Nuit des temps » écrit par le même auteur. Alors, pourquoi ne pas découvrir une autre de ses œuvres.
Ravage a été édité pour la première fois en 1943. Malgré l’âge du texte, l’écriture est très moderne. Le sujet abordé est également très moderne mais pas pour les mêmes raisons.
1943, seconde Guerre Mondiale, René Barjavel traite dans « Ravage », principalement, de la destruction des grandes villes comme Paris à cause d’une guerre et de l’envoi de missiles par un ennemi d’un autre continent. Il critique la mécanisation de la vie moderne. Il montre très bien la difficulté qu’ont les survivants, très rares, à se réorganiser.
La première partie est, en elle-même, très intéressante. Barjavel imagine un monde futuriste pour son époque avec de la technologie partout : conservation des morts dans une chambre froide vitrée afin que les aïeux soient visibles par leurs descendants. L’agriculture et l’élevage n’existent plus. Tout est fabriqué en usine. Les survivants vont devoir se réadapter au travail de la terre. Mais, le plus notable dans ces innovations, ce sont celles qui, futuriste pour l’auteur, sont réalités pour nous en l’an 2012 : livre audio, télé en relief, téléphone en visio conférence.
En conclusion : ce roman post-apocalyptique est une critique de la modernité et montre que l’homme peut facilement oublié d’où il vient.
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